jeudi, juillet 21, 2005

The Decemberists, The Dears, Ratatat et les autres

J'ai décidé de me laisser tenter, et d'utiliser le free trial pour eMusic, me donnant 50 mp3 gratos. (Évidemment, étant le cheap bastard que je suis, j'me suis désabonné tout de suite après.)

Ne connaissant à peu près rien de ce qui s'y trouvait (à part At The Drive-In, dont je connaissais une toune), je m'en suis remis à la liste de musique dont le lien apparaît ci-haut: c'est un auteur d'un très bon webcomic, et sa liste de CD à écouter. Tant qu'à en avoir gratis, aussi bien essayer ses choix, non?

Quelle fucking bonne surprise.

Je commence par Ratatat (album éponyme): on croirait que toute la musique du Super NES aurait été placée en adoption, et que sa famille d'accueil est Moby et Jack Johnson, dans un univers où ils feraient de la bonne musique. Ça ressemble au premier album de Daft Punk. Ça ressemble à toutes sortes de choses, mais à rien. C'est très bon. Trouvez Seventeen Seconds.

Ensuite, un EP de nos darlings montréalais de l'instant, The Dears (Protest). Pas surprenant que tout le monde bave sur eux. Je n'ai pas écouté leur album, mais j'en ai maintenant bien l'intention.

La comparaison avec Arcade Fire ne tient pas debout, par contre. Ciboire, c'est pas parce qu'ils viennent de la même ville qu'ils sonnent pareil ou qu'ils faut les comparer. Eminem et les White Stripes viennent tous deux (trois!) de Détroit. Voilà.

Pour ce qui est des tounes, Summer of Protest est magnifique: on croirait un croisement entre Leonard Cohen et Lou Reed, avec un peu d'indescriptible rajouté.

The Decemberists (quel nom!), j'ai downloadé Picaresque et Castaways and Cutouts. Je suis en plein milieu de Picaresque, présentement, et j'ai l'impression d'entendre Michael Stipes (REM) chanter pour l'orchestre de Joe Dassin.

Si ça vous fait rire, c'est que vous avez pas entendu We Both Go Down Together.


(Si c'était pas encore clair, j'essaie de faire des liens entre la musique que je découvre et celle que je connais - ça travaille les méninges, et ça me fait faire des rapprochements auxquels j'aurais jamais pensé. Moi, ça m'amuse, et vous, ben, vous avez juste à pas lire.)

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